Wednesday, April 1, 2009

Espaces monastiques et espaces urbains de l'Antiquité tardive à la fin du Moyen Âge, Nice, 17.04.2009

Espaces monastiques et espaces urbains de l'Antiquité tardive à la fin du Moyen Âge, Regards croisés sur quelques dossiers provençaux et rhodaniens, Nice, Musée de Cimiez, Salle de conférences, vendredi 17 avril 2009, 9h30/18h30. Source : Cécile Caby (caby@unice.fr). 

Organisation : 

"Monachisme et espace social de l'Antiquité au Moyen Âge", Cépam UMR 6130 Université de Nice / CNRS. En collaboration avec l'Ecole française de Rome. 

Programme : 

Cécile Caby (Cépam UMR 6130 UNS / CNRS, Institut universitaire de France), Introduction
Jean-François Reynaud (Université de Lyon II Lumière), Espaces monastiques et espaces urbains durant l'Antiquité tardive à Lyon et à Vienne
Nicolas Reveyron (Université de Lyon II Lumière, Institut universitaire de France), Saint-Nizier de Lyon du Ve au XVe siècle : les contraintes du contexte urbain sur l'évolution d'un ensemble monumental à l'échelle du temps long de l'histoire
Marc Heijmans (Centre Camille Jullian UMR 6573 Université de Provence / CNRS), Les fouilles de l'enclos Saint-Césaire à Arles et la question du monastère Saint-Jean
François Guyonnet (Service d'Archéologie du Département de Vaucluse), Le monastère, le couvent et la ville en Comtat Venaissin et dans les régions limitrophes (XIe - XVIe siècle)
Sandrine Claude (Mission archéologique de la ville d'Aix-en-Provence), Ordres monastiques et évolution urbaine : Manosque, l'exemple d'une petite ville (XIe - XIVe siècle)

Cette journée d'étude s'insère dans un plus ample programme de recherche explorant, aussi bien dans la construction discursive que dans ses réalisations matérielles, l'espace tout à la fois sacré et social que représente le monastère. Il en constitue le 2e volet consacré aux implantations et aux logiques d'investissement de l'espace urbain par les moines et les ordres religieux. Il s'agira, à travers une approche mettant en oeuvre aussi bien les données textuelles que les données matérielles issues des investigations archéologiques, de tenter de comprendre : 
- comment est gérée spatialement l'apparente contradiction entre choix urbain et choix de retrait du monde constitutif du projet monastique
- comment les contraintes des sites urbains contribuent à mettre en évidence certaines modalités de la construction des espaces monastiques
- les rapports entre fabriques monastiques et fabriques de la ville
Le choix de la longue durée - et en particulier la prise en compte de la période tardo-antique - entend contribuer à mettre en évidence des évolutions ayant trait : 
- à la fonction des pôles de vie monastique dans l'affirmation d'une topographie chrétienne des villes
- aux phénomènes de continuité ou de discontinuité spatiale et temporelle des établissements monastiques en ville
- aux rapports des localisations monastiques avec les marqueurs de l'espace urbain. 
Enfin, le parti pris de la diachronie - et, en conséquence, de la variété des projets de vie monastiques et des contextes sociaux - pourrait contribuer à remettre en perspective voire à relativiser le caractère exceptionnel oou exclusif de certains aspects ou de certaines étapes de la présence régulière dans les espaces urbains, telle l'implantation urbaine des Mendiants - objet d'une historiographie très abondante depuis une quarantaine d'années.